« Avant la pose » Polaroids

Paris, avril 2022



Dans le cadre du parcours Expolaroid, Basia Embiricos présente les polaroids vintage de la portraitiste Marianne Rosenstiehl. Pièces uniques, ces polaroids sont des documents de travail. Dans le processus de prise de vue de portraits, ces épreuves sont utilisées pour construire et régler les lumières. Elles ont une fonction technique. Le modèle ne s’est pas encore mis au travail. Il est en attente, juste là, disponible. Pour lui rien n’est encore en jeu à cet instant. Il est possible que son esprit soit traversé par anticipation de ce qui va suivre, la mise en mouvement des corps et l’intensité de sa présence comme acte volontaire. Extraire ces polaroids de leur fonction première pour les observer comme objet photographique à part entière, c’est s’intéresser à ce moment d’une pose qui ne pose pas, pas encore. C’est s’intéresser à l’instant de présence neutre qui précède le travail, avant de prendre connaissance de ce qui s’accordera en miroir entre le modèle et la photographe. La poésie des couleurs feutrées et du voile amétropique, propres au procédé Polaroid, font apparaitre ces visages qui ont été la gloire des années 80/90, avec une proximité irréelle, comme filtrés par l’écran du rêve.




















Galerie Basia Embiricos
14 rue des jardins saint-paul 75004 Paris
www.galeriebasiaembiricos.com























« Four faces » Icones

Totonto, mai 2022




La fascination du reste du monde pour les femmes françaises - leur style inné et indémodable, leur insouciance et leur capacité unique à vieillir avec élégance - est un sujet intemporel pour les journalistes de mode. Nous revenons encore et encore sur le cliché de la "fille française" pour essayer de décoder ses mystères.

Mais ici au delà des clichés, il s'agit d'une histoire de femmes : quatre des femmes les plus rayonnantes et énigmatiques du cinéma français et une photographe qui lève le voile pour donner à voir ses sujets dans ces moments d’attente et de vulnérabilité qui précèdent l’entrée en lumière du personnage public.

L'exposition Four Faces, actuellement à la Cabine jusqu'au 2 septembre, présente une sélection du vaste corpus de l'œuvre de la photographe française Marianne Rosenstiehl, âgée de 58 ans. Ces portraits mettent en scène quatre icônes emblématiques qui ont traversé les années avec grâce : Catherine Deneuve, Isabelle Adjani, Juliette Binoche et Isabelle Huppert.

Il est rare qu'un artiste photographie un visage de manière continue pendant des décennies. Le fait que nombre d'entre eux soient devenus légendaires rend cette exposition doublement intéressante.
Leanne Delap - Zoomer magazine

























« Phénomène »  Portraits d’Amélie Nothomb

Paris, octobre 2021



Rares sont les écrivains qui conjuguent un univers visuel dont ils sont les actrices ou acteurs principaux avec une telle notoriété littéraire. Phénomène, mêlant couleur et noir et blanc, est un ensemble de portraits réalisés depuis 1995, en majorité inédits. Ils témoignent de l’originalité et de l’aura de la personnalité d’Amélie Nothomb, tour à tour cocasse, romantique, théâtrale, hardie ou même inquiétante. L’écrivaine s’amuse librement avec son image, en laissant à Marianne Rosenstiehl toute liberté dans son exercice photographique. Cette exposition offre, à un public d’amateurs de littérature comme aux amateurs de photographie, un accès privilégié à l’imaginaire de la plus prolifique des auteures francophones, récompensée du prix Renaudot 2021.









« Photographier Amélie Nothomb est une expérience exceptionnelle, inspirante, extrêmement joyeuse, ludique ! Avec une impressionnante liberté, Amélie Nothomb a engagé sa confiance et s’est saisie de mes indications, non pas pour interpréter des personnages mais pour leur donner corps et les faire coïncider avec les multiples facettes de son imaginaire.»



Plus sur Phénomène︎︎︎

 



« Magicienne, femme fatale, geisha… A chaque page, Amélie Nothomb se pare d’un nouveau visage. La voici un pansement sur les lèvres, une rose dans la bouche, le regard puissant, en noir et blanc, dans la position du priant. Elle pose, elle joue, elle rejoue des scènes. Dans ce théâtre de photos, la métamorphose est saisissante. Qui donc est-elle? Comme chez Cindy Sherman, on cherche la femme sous le masque. Que se cache-t-il derrière ses yeux couleur charbon, ses cheveux de jais et ses robes aux pétales noirs? L’auteur rêve. Elle se suspend à une balançoire et calotte en talons dans le vide. C’est un corbeau sans ailes….. C’est une Amélie Nothomb transfigurée qui nous apparait. Humaine, avec ses peurs, ses doutes et ses envies. Alors, est-elle si différente de nous? Laissons le dernier mot à l’auteur: « Si je le suis, c’est certainement ma façon d’être comme tout le monde, puisque tout le monde est différent. »  

Alice Develey, le Figaro - 2 décembre 2021
























« The Curse » La Malédiction

Paris, novembre 2014

Lille, mars 2015


“La photographe française Marianne Rosenstiehl a eu l’idée de documenter les menstrues, faute d’en avoir trouvé trace dans ses recherches préalables. Passant par la consultation d’historiens de l’art et d’anthropologues, la démarche sincère et originale - bien plus que provocatrice- abouti à une sélection d’images couleurs soignées, au mitan de la douleur plus ou moins figurée et de l’humour distancé. Sur un tableau, les visiteuses sont conviées à noter la formule imaginée qu’elles emploient pour qualifier leurs règles.” Gilles Renault - Libération 18 novembre 2014



























« In-Sight Photography »
« Les corps fragiles »

Paris, novembre 2008
Paris, décembre 2021



Au démarrage du projet qui réunira pour le spectacle IN-I la comédienne Juliette Binoche et le danseur chorégraphe Akram Khan, Marianne Rosenstiehl photographie en studio leurs tous premiers échanges en mouvements. Le corpus de ces photographies sera exposé en novembre 2008 à la galerie Artcurial puis repris en décembre 2021 pour une exposition en duo avec Sylvie Lancrenon «  Les corps fragiles » à la galerie Basia Embiricos.




























Galerie Hégoa

« Regards de femmes » Paris, mars 2015
«  Des mots et des étoiles » Paris, septembre
2016



Regards de femmes La galerie HEGOA est heureuse de vous convier à l’exposition préparée avec le concours d’Alain Mingam. Avec les photographes Sarah CARON, Marie DORIGNY, Isabel MUÑOZ, Marianne ROSENSTIEHL, Sabine WEISS et la plasticienne Gabriella ZALAPI.
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À l’occasion de la rentrée littéraire et de l’évènement « Septembre des vernissages »du Carré Rive Gauche, la galerie HEGOA est heureuse de vous convier à l’exposition de photographies DES MOTS ET DES ÉTOILES en présence des artistes Michel Giniès, Francesca Mantovani & Marianne Rosenstiehl.


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©Marianne Rosenstiehl 2023